Sélectionner une page

ALLAITER SON BÉBÉ SUR LE LONG TERME, SANS CODODO ET EN TIRE-ALLAITANT… (pour le bien-être de bébé et de Maman :-) PARTIE II

(I :ALLAITER SANS CODODO DURABLE,  II : ALLAITER EN TIRE-ALLAITANT)

Introduction

Souvent, l’allaitement est assimilé à une relation fusionnelle entre une maman et son bébé. Relation qui reste fusionnelle pendant parfois des années. Cette fusion comprend très souvent le « cododo », l’allaitement à la demande, le portage, etc. Ce type de relation, rêvée par bien des mamans, n’est pas toujours réalisable, notamment pour celles qui doivent reprendre leur activité professionnelle.

Je vais vous faire part de mon expérience, un allaitement qui a duré 18 mois, sans cododo, et qui fut permis en grande partie grâce à l’utilisation du tire-lait. Un allaitement sur le long terme, compatible avec une vie professionnelle à plein temps et d’autres activités aussi intenses que prenantes. A l’heure où j’écris cet article, mon fils, Angelo, va avoir 18 mois.

II. ALLAITER EN TIRE-ALLAITANT

A. Un choix

Nourrir son enfant avec son lait est un choix . Allaiter à la demande, jusqu’au sevrage naturel en est un autre.

J’ai choisi le tire-allaitement, car c’était pour moi la seule solution pour honorer mon premier choix : que mon bébé n’ait du lait « industriel » que le plus tard possible, donc qu’il ne boive que mon lait aussi longtemps que j’en serais capable.

Or ce qui est réalisable n’est pas toujours l’idéal souhaité. En tant que maman, on fait du mieux qu’on peut et, du coup, c’est bien pour son enfant.

Le travail

Mon travail ne me permettait pas de m’arrêter un ou deux ans complètement, et, du coup, d’allaiter mon bébé exclusivement à la demande, comme le recommandent les pro-allaitement les plus stricts (pour ne pas dire « extrémistes » !). La réalité économique est là…

Les chevaux

Et puis, je ne pouvais pas, des mois et des mois durant, être disponible à n’importe quel heure du jour et de la nuit pour nourrir mon enfant. Pas seulement à cause du travail… A cause de mes autres « enfants » de cœur, qui avaient besoin de moi entièrement, c’est-à-dire sans le stress de devoir vite être dispo pour bébé Angelo. 

J’étais déjà « maman » de mes deux chevaux avec lesquels j’entretenais une relation fusionnelle <3 <3. La grossesse et le mois après l’accouchement nous avaient éloignés, de force. Au cours de ma grossesse, j’avais eu de plus en plus de mal à me déplacer, à m’occuper d’eux et la fatigue de la fin de grossesse m’obligeait souvent à rester à la maison dans le canapé, plutôt que de sortir les voir (d’autant que c’était en hiver et que la météo était rude en novembre-décembre 2017).

Après la naissance, j’ai passé un mois sans pouvoir du tout les voir, du fait de l’hospitalisation d’Angelo pendant deux semaines, au retour de la maternité. 

J’ai enfin pu retourner m’occuper d’eux ensuite, mais sans Angelo. D’abord parce qu’il était encore trop petit, trop fragile pour sortir aux écuries en plein mois de février. Et puis parce je devais être SEULE et libre d’esprit, disponible, pour renouer le lien avec mes autres amours, Kolina et Duende.

B. Les étapes

Pour les raisons énoncées ci-dessus, je ne pouvais donc pas opter pour un allaitement au sein à la demande, à durée illimitée.

De 0 à 6 mois : allaitement à la demande + tire-allaitement.

J’ai tout le de même mis en place un allaitement à la demande dès la naissance. C’était ad libitum. 

Mais pour pouvoir aller voir les chevaux, en début du second mois d’Angelo, j’ai commencé à tirer mon lait, juste avant de partir aux écuries. Comme ça, en cas de faim soudaine avant mon retour, Angelo disposait du lait qu’il aurait bu si j’avais été là. A la seule différence, qu’il lui était servi en bibi et par une tierce personne, son papa ou parfois ma maman. 

Remarque : cela me permettait aussi d’aller au cheval (puis de remonter à cheval) les seins un peu moins gonflés. Car j’étais une « hyper-productrice » et mes seins étaient énormes…

Les mois suivants, à la reprise du travail, je tirais beaucoup plus souvent et commençais à congeler le lait, de façon à ne plus être à flux tendu. Ma production ne correspondait pas forcément aux besoins de bébé le jour J. J’ai très vite eu un mois d’avance, dans un nouveau congélateur plein à craquer ! 

Ainsi, de 0 à 6 mois, je mixais allaitement au sein à la demande, quand j’étais là, et biberon (tire-allaitement) en mon absence. Ce ne fut pas toujours simple : il y eut une sorte de « grève du sein » qui n’était, selon moi, pas liée à une confusion sein-tétine mais plus à un manque de rituel, dû à mes horaires de travail très fluctuants, donc mes heures de présence et la disponibilité du sein variable aussi… Angelo ne comprenait très probablement pas pourquoi, en journée, parfois je lui proposais le sein, alors que le plus souvent c’était le bibi. La nuit, par contre aucun problème pour téter. 

(voir texte: « Mon expérience de l’allaitement »partie I, pour plus de détails sur l’allaitement durant cette période)

De 6 mois à 1 an : tire-allaitement seul, autosuffisance « laitière » + dons

Nous ne nous entendions plus pour la tétée au sein. Il en avait marre, moi aussi. Il faisait désormais ses nuits, donc plus de tétées de nuit. Et le jour, il était tellement habitué au biberon, qu’au sein cela devenait très compliqué, conflictuel même. Et avec la contrainte du tirage de lait, ce fut même carrément ingérable pour moi… (voir récit détaillé dans le texte « Mon expérience de l’allaitement » partie II).

Je décidais de passer au tire-allaitement exclusif, ce qui nous facilita la vie et nous enleva bien du stress et des conflits, à tous les deux. En plus, grâce à la nounou, Angelo avait maintenant des repas fixes : matin, midi, goûter, soir. Je ne sais pas du tout comment l’allaitement à la demande aurait pu s’intégrer dans son rythme quotidien, désormais assez immuable…

Le matin au réveil : bibi. Puis je tirais mon lait pendant qu’il prenait la fin du petit déjeuner, « solide ». A midi, je le faisais manger solide, pendant que je tirais mon lait, puis petit bibi avant la sieste. Au goûter, un peu de solide pendant que je tirais le lait, avant un petit bibi. Le soir : repas solide puis bibi avant dodo. Je tirais mon lait après. 

Au cours des mois ne restèrent que les bibis du matin et du soir. Je tirais mon lait le matin après son bibi, le midi (lorsqu’il était chez nounou et que j’avais une pause dans le boulot), le soir après son bibi, avant la nuit (désormais le plus souvent continue). 

Je tirais au moins 1 litre par jour, en moyenne 250 ml à chaque « traite ». Davantage le matin et que le soir, en général, car le lait se fabrique beaucoup la nuit, quand le corps se recharge de toute part… 

De 1 an à 18 mois

Depuis ses 12 mois, j’ai eu de moins en moins de lait. C’était dû à la fatigue, d’une part, car je cumulais mon activité professionnelle à plein temps, divers autres activités (chevaux, écriture…) et mon petit loulou. D’autre part, je ne pouvais pas toujours tirer trois fois par jours ; parfois je ne pouvais que matin et soir car je travaillais non stop. J’en ressentais alors tout de suite les conséquences : baisse de production au tirage suivant.

Ma production avait déjà baissé de 1000 ml à 600 ml entre ses 8 mois et ses 12 mois. Par la suite, elle passa de 600 ml par jour, juste avant ses 12 mois, à 300 ml aux alentours de 14 mois. Puis la baisse continua graduellement, chaque mois environ 100 ml en moins, par jour. Autant vous dire que pour ses 17 mois, il ne restait guère que quelques gouttes par traite !!! 

Lors de ses 12 mois, je pris deux décisions. La première fut de cesser mes dons de lait au lactarium. La dernière collecte avait eu lieu juste avant le premier anniversaire d’Angelo. Ma seconde décision fut d’acheter du lait maternisé pour compléter ma production et passer en allaitement mixte. Il buvait (et boit encore aujourd’hui) deux bibis de 300 ml par jour (même s’il ne les finit pas systématiquement). Je n’étais donc plus apte à couvrir ses besoins lactés… Mais cela ne me stressa pas. 

Il a bénéficié d’un allaitement mixte pendant encore plusieurs mois, jusqu’à ses 18 mois révolus. Ce n’était pas si mal ! Cela représentait un an d’apport de lait maternel en plus de ce que préconisait l’OMS. Je n’avais pas mauvaise conscience. Comme je disais au début, une maman fait ce qu’elle peut, le mieux pour son bébé. Et c’est toujours bien, même si ce n’est pas l’idéal absolu en la matière.

Et franchement, j’en avais marre aussi du tire-lait et de faire du lait tout court. Autant de 6 mois à 1 an, la production de lait me rattachait à ma grossesse, à mon nourrisson. Maintenant qu’Angelo marchait seul et disait de plus en plus de mots, nous avions franchi une nouvelle étape. Je ne ressentais plus le besoin aussi fort de le nourrir. Donc ma baisse de production était aussi très probablement psychologique. J’en avais assez d’être une « vache laitière » ! J’avais envie d’être disponible pour autre chose pour mon enfant (et aussi pour son papa ! ).

Remarque : Je complète mon lait avec du lait de chèvre (ou brebis) maternisé, bio, 3ème âge, depuis les 12 mois d’Angelo. Je n’ai pas trouvé de lait de jument, comme j’aurais souhaité au départ. Mais comme il mange des yaourts et du fromage de chèvre et brebis depuis ses 8 mois environ, il est déjà habitué au goût et la composition des laits de chèvres et brebis. Donc j’étais sereine lors de son introduction. Et j’ai eu raison, cela s’est parfaitement bien passé. Il a bu son premier bibi de lait de chèvre maternisé d’un trait, sans sourciller le moins du monde !

C. Avantages… et inconvénients

Même si ce fut au début une choix par défaut, contraint par le principe de réalité, je ne le regrette absolument pas le tire-allaitement. Et si c’était à refaire, je le referai peut-être plus tôt encore. Je vais vous donner les avantages que j’ai trouvé à cette formule d’allaitement, ainsi que les inconvénients (quand même…). 

Avantages

1. Mon bébé boit mon lait

Mon lait est fabriqué pour lui et couvre ses besoins. Il est meilleur pour mon bébé que n’importe quel autre lait, j’en ai non seulement l’intime conviction, mais cela a été démontré par bien des spécialistes.

2. Je peux travailler tout en assurant un allaitement au long court.

La durée moyenne d’allaitement est de 3 mois, en très grande partie à cause de la reprise du travail : le stress, la fatigue et surtout la baisse de stimulation que cela engendre fait chuter la production à une vitesse vertigineuse. Avec le tire-lait, je peux travailler, sans risquer une baisse de la lactation en chute libre.

Toutes les femmes ne peuvent pas tirer leur lait en milieu de journée, paraît-il… C’est pourtant prévu dans la loi ; mais sans doute pas toujours appliqué. Cela dépend du type d’emploi. Mais il y aussi des femmes qui n’osent pas imposer leur choix à leur employeur, leurs collègues, leurs clients… Je les encourage néanmoins à le faire, car la santé de son enfant passe avant tout. Et il n’est question que de quelques mois pour la maman…qui peuvent avoir des conséquences sur la vie toute entière de leur enfant. 

3. Je peux déléguer 

En tire-allaitant, je ne suis pas sur la brèche 24h/24, 7j/7. En cas de gros coup de fatigue, de maladie, où si je dois m’absenter pour x raisons, mon enfant sera nourri normalement par son papa, les grands-parents, la nounou… Eventuellement des frères et sœurs plus grand s’il en a, des oncles et tantes, etc.

4. Je peux m’organiser

Les biberons étant petit à petit donnés à heures régulières (vers 6 mois) et le tire-allaitement pouvant être programmé, une fois que le système est bien mis en place, il est très pratique. On peut prévoir un planning dans la journée, des rendez-vous, avec ou sans bébé à des heures précises, etc. 

C’est moins le « bazar » que lors de l’allaitement libre où bébé peut demander n’importe quand. J’ai donné ! Rien de plus stressant qu’un bébé qui se met à pleurer pour téter alors que vous devez aller vous doucher, ou juste avant de partir travailler ou de vous rendre à un rendez-vous médical (ou autre) avec lui !

5. Je sais quelle quantité de lait mon bébé boit

Avec le bibi, je vois évidemment mieux qu’au sein la quantité de lait que boit bébé. Du coup, je me rends compte s’il va bien, s’il a bon appétit. Je sais également s’il va pouvoir tenir jusqu’à l’heure prévue du repas suivant ou s’il y a un risque qu’il réclame plus tôt. 

D’autre part, quelque soit son appétit, je réponds systématiquement à la demande. Pas de peur des fameux « pics de croissance », tant redoutées par les femmes allaitantes. Il a plus faim que la veille ? Pas de problème, le congélateur est plein ! Il ne criera pas famine. D’où une source de stress en moins pour lui comme pour moi. 

En ce qui me concerne, je sais combien je produis, au regard du résultat de chaque « traite ». Je me rends compte de façon objective si je suis en forme ou s’il y a un souci et que j’ai besoin soit de boire plus, soit de me reposer, soit de stimuler plus souvent. 

6. Je peux donner du lait au lactarium 🙂

Je dirais que c’est vraiment un super « plus » que permet le tire-lait par rapport à l’allaitement au sein. Le lait est disponible non seulement pour les autres « nourrisseur » de mon bébé, mais aussi pour d’autres bébés, qui en ont besoin souvent de façon vitale. Sauver des vies grâce à son lait est un merveilleux cadeau… (voir textes : « Mon expérience de l’allaitement », pour plus de détails sur les dons au lactarium)

Inconvénients

Si, si ! Je suis consciente qu’il y en a… Le tire-allaitement présente aussi des inconvénients, en comparaison à l’allaitement simple, à la demande.

1. Mon bébé ne boit pas le lait du jour

Comme je congèle pour avoir des réserves, mon bébé ne boit pas le lait du jour. On peut reprocher à cette méthode de ne pas adapter exactement les apports au bébé. Car, la nature étant bien fait, le lait s’adapte exactement aux besoins du bébé, presque heure par heure.

Pour remédier à cet inconvénient, lorsque Angelo est fatigué, voire un peu malade, je lui donne le lait du jour, plutôt que de le congeler. Comme ça, il profite du lait fait sur mesure pour lui le jour-même. Il bénéficie notamment de mes anticorps. Il est fort probable que je suis soumise aux mêmes antigènes que lui, mais, ayant déjà une protection immunitaire mâture, je produis des anticorps sans développer de symptômes.

2. Tirer son lait est un peu douloureux les premiers temps

La succion du tire-lait est différente de celle de la bouche du bébé et, au début, les tétons sont très sensibles, donc ça fait mal. Mais on s’y fait. C’est surtout l’amorçage et la première minute qui sont douloureux. Et ça l’est de moins en moins au fil des semaines et des mois. 

Et quand un bébé mort avec des dents, même par inadvertance, j’imagine que ça doit faire beaucoup plus mal que le tire-lait ! Cela ne m’est jamais arrivé, Angelo a cessé de téter au sein à 6 mois et a eu sa première dent qu’à 9 mois. Cependant, il est arrivé une ou deux fois qu’il me morde avec les gencives dédoublées. C’était bien pire que la douleur du tire-lait !

3. Le tire lait stimule moins bien la lactation (?)

Il paraît que la succion du tire-lait stimulerait moins bien la lactation que celle du bébé. J’ai aussi lu et entendu que la présence du bébé avait un effet « prolactant », qui pourrait s’expliquer de différentes manières. Peut-être l’effet des phéromones ou des neurones miroirs, ou encore un genre de télépathie ou de synchronisation d’ondes… Je ne sais pas exactement…

En réponse à cet inconvénient, je peux affirmer qu’avec le tire-lait, ‘ai pu beaucoup mieux contrôler la fréquence des stimulations. Entre les 6 et 8 mois d’Angelo, je tirais 4 fois par jour et produisais 1 litre de lait , soit plus que ce que buvait Angelo. Je suis donc assez partagée sur cet argument…

4. J’ai besoin de beaucoup de matériel : c’est compliqué, coûteux, et pas écolo

Evidemment, tirer son lait est moins simple et direct que de donner le sein ! Il faut une prise électrique (car j’utilise un tire-lait électrique, sinon bonjour le boulot et les crampes aux mains!), un tire-lait, les flacons du tire-lait. Sans oublier les sachets (ou boîtes) de congélation, un congélateur, donc encore du courant électrique. 

A tout cela, il faut encore rajouter un biberon pour le donner, de quoi le laver et le chauffer (chauffe-biberon électrique dans mon cas). L’empreinte carbone du tire-allaitement est donc nettement plus élevée que l’allaitement traditionnel… Cela va malheureusement de pair avec la modernisation et la complexification de nos pays occidentaux : les machines font ce que faisait la femme avant à la maison, étant donné qu’elle la quitte désormais pour aller travailler… 

5. Le tire-lait cloue à la maison

C’est à la fois la conséquence du point 4 et sa contradiction ! Conséquence du gros besoin matériel. Contradiction avec la liberté de mouvement qu’il est sensé engendrer !

On peut difficilement bouger de chez soi, à moins de trimbaler le matériel, d’avoir accès à une pièce tranquille avec point d’eau et électricité, puis de pouvoir mettre le lait tiré au frais et le congeler rapidement.

J’ai souvent tiré mon lait au travail, dans une salle de bain, et mis le lait dans une glacière jusqu’au soir sans problème. C’est donc faisable, mais cela demande de l’organisation et un employeur compréhensif.

Quant aux vacances, mêmes besoins. Il faut oublier le camping et les randonnées ! 

Mais avec mon bébé, les jours off, j’étais déjà clouée à la maison, du fait de ses nombreuses siestes et horaires assez strictes de repas et autres rituels. 

Ainsi, même si le tire-allaitement permet à une femme d’allaiter tout en travaillant, il n’a pas le côté « nomade » de l’allaitement au sein, plus naturel, plus traditionnel.

6. Le tire-allaitement ne peut pas se faire en public

Une femme attelée à son tire-lait, c’est, comment dire, tout sauf glamour ! 

Quand j’allaitais Angelo tout petit, je pouvais le faire n’importe où. Je mettais, si besoin, une serviette sur sa bouche et le sein, point barre ! Quand il a grandi, ce ne fut plus possible, il était perturbé par des stimulations extérieures. Il fallait être à la maison. Donc finalement, passé les premiers mois, l’allaitement au tire-lait n’était pas si différent du sein, pour ma part, du moins. Mais il existe des bébés qui sont allaités en public sans aucun souci ,même après la première année… 

Conclusion allaitement au tire lait

Si c’était à refaire je le referai, car pour moi l’allaitement est une priorité. 

Et, à moins de gagner au loto, je ne vois pas comment allaiter à la demande sans me fâcher, d’abord, avec mes employeurs, puis avec mon banquier ! 

Si j’avais eu le choix, aurais-je vraiment allaité Angelo à la demande au long cours ? Pas sûr… Car il restait le facteur « cheval » (sans jeu de mot, vous connaissez tous le célèbre Facteur Cheval ? Haha !). Comment ne pas les négliger en allaitant à la demande ? Si je n’avais pas de chevaux et que j’étais mère au foyer, alors peut-être aurais-je choisi d’allaiter à la demande… Mais comme ce ne fut pas le cas, je ne le saurais jamais ! 

Je remercie infiniment le fait de vivre à une époque où il existe un plan B pour allaiter quand même !

Conclusion sur l’allaitement et la façon dont on le pratique

Je pense qu’il faut faire comme on le sent, choisir ce qui s’adapte le mieux à son mode de vie et au caractère de bébé, mais aussi de sa maman ! Le tout est de connaître ce qui existe en la matière et tester ce qui nous semble le plus approprié pour ne garder que ce qui nous convient vraiment.

Compétences

Posté le

8 juillet 2019

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *