Description
Pourquoi j’ai écrit « Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ »?
LES CHEVAUX… Des êtres qui font rêver depuis la nuit des temps. Aujourd’hui, malgré les moyens de communications aussi modernes que multiples, ils sont plus que jamais présents dans la vie des humains. L’équitation est le troisième sport le plus pratiqué en France et il passerait en tête si l’on comptait tous les cavaliers et autres pratiquants qui n’ont pas de licence. Les chevaux attirent, fédèrent, passionnent, fascinent, de 1 à 99 ans. Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai sorti mon premier roman « Aliséa » et je le vois au quotidien, avec mes élèves notamment. Le mot « cheval » a quelque chose de magique. Il déclenche des sourires et allume des étoiles dans les yeux… J’ai voulu écrire, de nouveau, une histoire distillant leur magie, différente cependant de celle d’« Aliséa ». Ce n’est donc pas « encore un livre qui parle de chevaux » !
« Aliséa » est un roman de 500 pages, très réaliste. Il convient à des personnes habituées à ce grand format et à une écriture riche et détaillée. Les « Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ » peuvent être lues et appréciées par le plus grand nombre.
Il s’agit de nouvelles courtes, d’une dizaines de pages. La présentation sous forme de dialogue rend l’histoire plus vivante. L’écriture est simple, fluide, le langage est courant. Le texte n’est pas aussi travaillé, édulcoré et « littéraire » que ne peut l’être, par exemple, celui de « Diamor » (conte qu’il faut lire plusieurs fois pour en capter tout le sens…). Ce recueil de nouvelles se lit comme un magazine et peut être amené partout, grâce à son format de poche : transports en commun, salle d’attente, café, plage… Avec les « Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ », je compte toucher un public nombreux qui aime les chevaux mais qui ne lit pas beaucoup.
Quelle est l’histoire des « Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ » ?
A travers leurs conversations, la jument Kaolin’ et sa propriétaire Maylen’ racontent de fabuleuses interactions qui peuvent s’établir entre l’homme et sa plus belle conquête. Qui n’a jamais rêvé converser avec son animal préféré ? Si l’on dit souvent des animaux qu’il ne leur manque que la parole, n’est-ce pas plutôt nier l’incapacité de l’humain à les écouter ? Maylen’ nous dévoile comment, à travers certaines expériences que la vie a mises sur son chemin, elle a découvert cette faculté, jusqu’alors cachée en elle. Lors d’un séjour dans le coma, elle parvient à dialoguer avec sa jument… N’est-ce pas Kaolin’, d’ailleurs, qui l’a ramène à la vie… ? Maylen’ crée le « Bar à cavall », afin de permettre un contact simple et direct entre les humains, en recherche « d’autre chose avec les chevaux » ou tout simplement d’eux même, et ces êtres aussi magiques que charismatiques, et si souvent guérisseurs de l’âme humaine… La jeune femme rencontre finalement le sage hindou Karnataka, ancien « redresseur » de chevaux, et sa jument de coeur, Vâhana. Une nouvelle page se tourne alors pour Maylen’ et Kaolin’…
Pourquoi la communication animale ?
Sensibilisée à la communication animale, je souhaite partager cette magie avec mes lecteurs. J’ai rencontré plusieurs personnes ayant ce don de clairvoyance avec les animaux. Je profite de ma plume pour témoigner de la véracité de cette discipline, dont certaines personnes très cartésiennes se méfient encore… J’ai décidé de voir cette discipline comme une nouvelle chance donnée aux humains et aux animaux de se comprendre mieux (enfin !). Le dialogue de Maylen’ et Kaolin’, dans un langage clair et articulé, est une version compréhensible par tous de ce que peut être une communication inter-espèces. En réalité, la communication se fait par transfert d’émotions et de pensées, d’images et de sons, de conscience à conscience. Ceci n’est pas un livre expliquant ce qu’est la communication animale (CA pour les initiés). Ces nouvelles extrapolent simplement ce que pourraient être les rapports entre un humain et son (ou ses ) compagnon(s) à quatre jambes, lorsque la communication est claire et bilatérale.
Bernard –
L’interaction entre l’homme et l’animal est une expérience assez banale et immémoriale.
Elle suppose une communication, et celle-ci peut être approfondie par des expériences que
tous les amis des animaux connaissent bien. Lisarose est allée très loin dans ce domaine, en
particulier avec les chevaux , et elle tente par ce recueil de nouvelles, de nous persuader
qu’on peut « écouter les paroles » des chevaux et avoir avec eux de véritables
« conversations », du moins si on fait partie, comme Maylen’, des « élus »aux capacités
exceptionnelles….
Pour nous faire partager ses expériences singulières, elle mobilise toutes les ressources de
son imagination, mêlant le ludique, l’onirique, le tragique et le fantastique, dans ses récits où
dialoguent ces deux sortes d’êtres sensibles que sont chevaux et humains.. Les (nombreux)
amoureux des chats -autres êtres éminemment sensibles ! – seront heureux de voir que
l’exemple des « bars à chats »,qui existent réellement déjà dans plusieurs villes, a pu
suggérer à Lisarose l’idée de la création de « bars à cavall » où des humains en difficultés
morales ou physiques pourraient librement rencontrer des chevaux, entrer en contact avec
eux. Comme les chats peuvent faire profiter de nombreux humains de leur
« ronronthérapie », ce premier contact homme/cheval serait une première étape vers
« l’équithérapie » , pratique de plus en plus en vogue et bien présentée naguère dans
l’« Aliséa » de la même auteure. Idée intéressante et originale.
Pour profiter pleinement de ce nouvel opus, il faut évidemment jouer le jeu, sans trop se
poser de questions: se laisser emporter par la tendre magie de ces hypothétiques
conversations, où s’ associent conte pour enfant et histoire vraie , rêve, fiction et réalité,
télépathie et contacts physiques, yoga et débourrage de chevaux par un vieux sage venu
d’Inde….avec l’appui de vidéos sur internet. Comme quoi, la réalité peut parfois dépasser la
fiction….et l’amour du cheval être une inépuisable source d’inspiration ….Pourquoi pas ?
Geneviève –
Deux ans après la publication d’ALISEA, j’ai la belle surprise de voir une jument nommée Kaolin’, qui ressemble à la Cardona du livre précédent, entrer en « CONVERSATION » d’une manière très originale avec une Maylen’ qui ressemble, elle, à la romancière elle-même. Ce petit livre m’a tenue en haleine, m’emmenant de surprise en surprise, d’émotion en émotion.
Kaolin’ a sauvé sa maîtresse tombée dans le coma à la suite d’un grave accident en devinant qu’elle devait la rejoindre dans sa chambre d’hôpital. Les ondes positives qu’elle lui transmet par sa seule présence apportent à la jeune femme la possibilité de guérir, contre toute attente. La miraculée qu’est Maylen’ a acquis « le respect et même la vénération de toute forme de vie » Avec sa jument, elle va désormais multiplier des actions généreuses de sauvetages d’êtres humains ou d’animaux. Voilà un aspect que j’admire.
Après le centre de « Lovera », le livre me fait découvrir les bienfaits d’un « bar à chats », d’un « bar a cavall ». Les humains peuvent s’y ressourcer grâce à la présence auprès d’eux d’animaux qui ne les jugent pas mais les aident simplement à « se reconnecter avec leur être profond », à se sentir vivants.
Maylen’ et Kaolin’ conversent comme deux amies de toujours, qui ne s’épargnent pas les taquineries. Je suis souvent amusée par la susceptibilité de Kaolin’ qui ne supporte pas d’être tenue pour inférieure à l’espèce humaine, ou à celle d’animaux comme les chats et les chiens. En même temps, elle possède un don d’écoute qui lui permet de comprendre son amie, de l’aider à voir clair en elle-même.
Au contact des animaux et en particulier au contact des chevaux, les êtres humains comprennent que l’important dans la vie n’est pas la course à l’argent, à la renommée que nous impose notre société de compétition. L’exemple d’Anita, cette « jeune cadre dynamique » qui dans sa course à la réussite est victime d’une pression psychologique la conduisant au « burn out » me semble particulièrement probant. Les ondes positives des chevaux parviennent à la « débrancher de sa vie trop active et futile ».
Je rencontre dans ce livre des personnages peu communs, qui communiquent entre eux et devinent réciproquement leurs pensées, guidés par leur intuition, ainsi le yogi Karnataka, tout imprégné de sagesse indienne. Il a renoncé à devenir célèbre grâce à ses dons exceptionnels d’éleveur de chevaux, pour se retirer et suivre sa vocation profonde, guidé par sa « voix intérieure »
Je sais gré à ce livre de faire ressortir l’importance des « ondes d’énergie positive » que les êtres vivants peuvent se communiquer les uns aux autres pour s’aider à mieux vivre. Les chevaux possèdent dans ce domaine une aptitude tout à fait particulière que j’ignorais. Je remarque aussi avec bonheur la place reconnue à l’intuition dans le domaine des relations entre vivants. J’admire l’intelligence et l’humilité des médecins qui furent capables de reconnaître le rôle thérapeutique joué par un cheval, au point d’accepter l’entrée de Kaolin’ dans une chambre d’hôpital.
Les photographies de couverture illustrent à merveille la « magie équine ». J’aime celle où la jument et la jeune femme se contemplent l’une l’autre avec un regard plein de tendresse, et celle, au dos de cette couverture, où la cavalière est étendue sur le dos de sa jument avec une expression de parfait bien-être.
Loreenastral –
Cette nouvelle m’a totalement bouleversée, emmenée dans une réalité beaucoup plus proche qu’on ne le pense. C’est une véritable remise en question pour les personnes qui ne veulent pas entendre la volonté de leur corps. Notre mental « d’humain » nous limite, dans le monde qui nous entoure, et pour les personnes qui ont eu la chance d’avoir Cette Révélation, leur vision du monde change à jamais. Merci d’exprimer ce regard, cet univers qui nous tend la main et de mettre des mots pour expliquer que le hasard n’existe pas. De plus en plus envoutée par la magie de cette auteure..