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Carlène

(1 avis client)

Carlène est une jeune femme au grand coeur : son rêve est d’être médecin… Elle croise Jarod, jeune homme aussi mystérieux qu’angélique. Grâce à Latika, détective privé, elle parvient à le retrouver et rentre dans son univers, déjà peuplé de Mercedes , Kamilia… et bientôt Mahona. Carlène est la seule à parvenir à s’occuper de cet enfant, dont l’autisme préoccupe autant son père qu’il exaspère sa mère… La complicité et l’amour qui lient la jeune femme et la petite fille permettront-ils de venir à bout de ce mal si singulier ?

Cet ouvrage est disponible dans toute librairie physique ou en ligne, ou directement sur le site de l’éditeur.

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Description

Pourquoi j’ai écrit « Carlène » ?

C’est une excellente question à laquelle je cherche encore la réponse !
Comme ce fut le cas de chacune des héroïnes de la quadrilogie, Carlène s’est imposée à moi sans que j’aies besoin de l’inventer. De la même façon qu’Aliséa, Latika et Loïs, ce personnage a pris racine en moi et s’est épanoui en se nourrissant de certains de mes traits de caractère.
Le fait de s’occuper d’autrui pour oublier de regarder en face l’absurdité et la vacuité de son existence… Le dévouement, l’empathie, l’altruisme peuvent amener très loin, même à l’autodestruction. Mais ce sont des facultés qui donnent aussi une profondeur particulière aux relations humaines.

Quelle est l’histoire de Carlène ?

Carlène est une jeune femme au grand cœur : son rêve est d’être médecin, afin de de libérer son prochain de ses souffrances… Elle vient faire ses études dans un Puy-de-Dôme alternatif.
Sur sa route, elle croise Jarod, jeune homme aussi mystérieux qu’angélique. Grâce à Latika, détective privé, elle parvient à le retrouver et rentre dans son univers, déjà peuplé de Mercedes, Kamilia…et bientôt Mahona.
Ne sachant quelle est sa place dans ce quatuor, pas plus que dans le milieu médical, elle quitte tout et part étudier la naturopathie aux Etats-Unis. Elle y rencontre Cavendish qui, tout en lui faisant prendre conscience de ses dons de télépathe, la confronte à l’expérience terrible de perdre un être cher. Seule, vidée à force de ne s’occuper que des problèmes des autres depuis des années, Carlène noie son chagrin dans l’alcool…
De retour en France, elle est la seule à parvenir à s’occuper de Mahona, dont l’autisme préoccupe autant son père qu’il exaspère sa mère. Mais face au désastre de sa vie affective et à la peur de perdre l’enfant qui n’est pas le sien, Carlène décide de se lancer dans l’adoption.
Lorsque Mercedes le quitte et part au Japon, Jarod a cependant plus que jamais besoin de sa « petite sœur » de cœur. Et si c’était Carlène la véritable femme de sa vie et mère de sa fille ?

Pourquoi l’autisme ?

L’autisme m’a toujours intéressé, même fasciné. (Je pensais moi-même en être atteinte…, mais ça c’était avant !) J’ai lu de nombreux ouvrages sur le sujet pour comprendre les rouages de ce mal si étrange.
Quel meilleur défi pour une télépathe hypersensible que d’arriver à percer la carapace d’un enfant autiste ?
Alors que j’avais déjà Mahona en tête, j’ai appris qu’un ami très cher avait été confronté de près à cette situation. Cela m’a autant bouleversé que conforté dans mon idée : ce livre était né d’une sublime intuition ! Je n’avais plus qu’à foncer sur ma lancée…

1 avis pour Carlène

  1. Léa

    Salut Lisa !

    Alors voilà comme promis je vais te faire part de mes impressions sur Carlène mais avant tout je tiens à te féliciter (vraiment) d’avoir réalisé ce roman dans lequel j’ai senti dès le début beaucoup d’investissement personnel et de sérieux. Mes remarques seront très personnelles et basées plus sur les impressions de lectrice que sur les techniques d’écriture !

    Dans l’ensemble ce qui m’a vraiment sauté aux yeux c’est que ton livre n’est pas un roman à référence scientifique comme je m’y attendais. J’ai eu l’impression d’avoir dans les mains un livre qui tendait plus vers la psychologie et la sociologie qu’autre chose. En effet il y a énormément de références aux pathologies (notamment à l’autisme que tu traites avec le personnage de Mahonna ) mais j’ai remarqué que ce n’est pas le personnage concerné que l’on soignait vraiment mais ceux qui étaient autour et essayaient de comprendre qui soignaient leur blessures psychologiques à travers l’innocence de cet enfant et franchement j’ai trouvé ça très fin !

    J’ai remarqué quand tu parlais de l’autisme, certes, l’on voit que tu t’es bien renseignée, j’ai jeté un coup d’œil à la bibliographie en fin de livre ainsi qu’au lexique , il y a un désir chez toi apparemment bien encré c’est celui de transmettre ton savoir de façon vraiment parfaite ! Je te connais, tu es très rigoureuse et tu as une envie de bien faire qui se ressent au travers de tout le récit, cependant ton don pédagogique dans le roman ne doit pas s’étendre autant ( je pense) car tu vas vraiment perdre beaucoup de monde en route !

    Le chapitre 0 : J’ai trouvé l’idée du nombre 0 vraiment intéressante étant donné qu’il est vrai qu’on à l’impression que la vie de Carlène ne commence vraiment que les chapitres suivants, le personnage s’affirme vraiment par la suite . De plus j’ai trouvé que l’idée d’inclure une enquête sur le personnage de Jarod tenait bien en haleine le lecteur à la manière d’un polar, tu laisses bien planer le suspens et n’en dis jamais trop, ça nous permet aussi de nous familiariser avec les personnages (surtout avec Latika qui détient elle même son propre secret) et de comprendre et découvrir en même temps que Carlène permettant ainsi une identification à l’héroïne très naturelle .

    Le personnage de Carlène

    Bravo . Franchement .
    Tu donnes vraiment une parfaite illusion du réel avec ton héroïne, elle est vraiment aboutie, attachante et sincère. Tout ce qu’elle fait est en cohérence avec sa personne (notamment le fait de vouloir guérir qui montre une réelle empathie pour autrui), comme son physique d’enfant l’est avec son esprit, innocente et toujours pleine d’espoir .

    Je trouve que l’on en apprend déjà beaucoup plus sur Carlène dans le passage à la page 38 dans lequel elle raconte sa vie d’avant à la campagne. L’on devine tout de suite une personne simple, honnête et cette nostalgie de l’enfance envoie à son innocence et sa naïveté dans les relations. L’environnement sain dans lequel elle a grandit nous laisse beaucoup plus comprendre le personnage que de longues descriptions sur son physique étant donné que l’on entre là pleinement dans l’intimité et la psychologie du personnage, j’ai trouvé ça super intéressant ! Je pense même que tu pourrais le rallonger encore un peu .

    Je trouve que l’évolution du personnage est très bien ficelée, très proche de chacun de nous avec des hauts et des bas ( je pense notamment au passage du chapitre 7 dans lequel elle se réfugie dans l’alcool), je reviens donc sur ce que je disais on se sent vraiment proche d’elle dans le sens ou tu en as presque faite un ”anti-héros” en la banalisant à ce point tout en la mettant en évidence .

    Sans vouloir t’offenser, tu fais une véritable apologie de la campagne ! On sent très bien que l’auteur parle dans les moments où tu compares la ville, qui parait froide, grande et peuplée d’hommes sans éducation et superficiels avec la campagne de Carlène, plus chaleureuse et familiale .
    Comme l’on sent aussi que tu portes un jugement assez sévère sur le personnage de Mercedes en employant à répétition des expressions assez dégradantes et clichées sur la vie mondaine de cette femme ” BCBG” , ”bourge” …

    La transgression des genres

    J’ai bien aimé le fait que tu fasses référence à d’autres récits comme le petit prince de Saint Exupery dont la douceur du personnage ressemble en grande partie à celle de Carlène . De plus j’ai trouvé ça rafraîchissant d’inclure des chansons, le mélanges des arts permet de faire passer l’émotion de façon très subtile, permettant aussi de faire ressentir une ambiance bien précise dans une autre forme d’écriture .

    Mais voilà, inclure une référence exacte venant de l’histoire (en plus antique ) de la philosophie c’est très très périlleux ! Je fais évidement référence à l’allégorie de la caverne tirée de La république de Platon. Tu as mis en évidence le coté dialectique qui reste très superficiel pour ce conte philosophique en général assez bâclé par les auteurs et je pense que tu devrais expliquer plus profondément pourquoi tu as voulu inclure cette référence (que j’aurai voulu retrouver à la fin du livre dans les bibliographies ou les textes). Après bon je suis assez tatillon pour les philosophes je le reconnais et je pense qu’un lecteur lambda s’en fiche pas mal !

    Mon côté littérature française et donc très académique ne parvient pas à ranger ton roman dans un genre littéraire, il y a une véritable transgression des genres. L’on retrouve l’écriture type du polar dans les premiers chapitres avec le suspens, l’enquête, le but des protagonistes et les preuves qui amènent à chaque fois à de nouvelles hypothèses.
    L’on bascule ensuite dans du romantisme qui se fait encore plus marquer par l’illusion et la déception amoureuse de l’héroïne après des espoirs croissants.
    Je me suis arrêtée dans des chapitres pathétiques concernant Carlène qui réalise sa propre descente aux enfers ( sa catabase comme Orphée) se découvrant une dépendance à l’alcool de plus en plus importante .

    Et ce mélange je trouve que tu as su en faire quelque chose de cohérent car chaque genre correspond aux péripéties de la vie de Carlène , comme je l’ai déjà évoqué, elle nous fait penser à nous, à nos vies, qui elles non plus ne sont et ne seront jamais dans le même registre .

    Voilà , j’ai fait au plus vite depuis Bordeaux pour t’écrire ces critiques qui restent à mon goût encore trop superficielles, j’aurais aimé avoir le temps de finir et d’approfondir ton roman, en tout cas j’espère que tout ce que j’ai dit est utile pour toi .

    Je te félicite encore pour ton travail ! C’est vraiment super et je suis très fière de découvrir ton côté littéraire que je pense être très prometteur 😉

    Je t’embrasse, Léa .

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