Description
QUELQUES MOTS DE L’AUTEUR…
Pourquoi j’ai écrit «Aliséa» ?
Dans ce roman, j’ai réuni deux de mes passions : les chevaux et l’écriture. Par la plume, j’ai souhaité faire connaître le monde des chevaux de l’intérieur. Un univers à part, que je côtoie depuis l’enfance, bien que dans mon entourage personne ne connaisse ce milieu si singulier. J’écris depuis toute petite, c’est le meilleur moyen dont je dispose pour m’exprimer.
Quelle est l’histoire d’Aliséa ?
«Aliséa» c’est le récit d’une passion, celle d’une jeune femme pour le peuple équin. J’ai voulu montrer à quel point cette passion pouvait modeler et transcender toute une existence. Malgré les nombreux obstacles que l’héroïne rencontre sur son chemin, sa passion ne faiblit jamais, mais au contraire se renforce dans l’épreuve. Au fur et à mesure de ses rencontres, sa vision du cheval se évolue, même s’il reste toujours son unique guide.
Au milieu du roman, Aliséa vit un drame : la perte de sa jument fétiche, son âme sœur. Elle ne sait alors plus du tout quelle place donner aux chevaux dans sa vie. Après une période trouble de deuil, de questionnements, elle trouve enfin un nouveau sens à sa relation avec les chevaux. Ils seront les thérapeutes des maux de l’humanité, à travers l’ouverture de Lovera, un centre d’équithérapie.
Pourquoi l’équithérapie ?
S’intéresser aux chevaux comme remède :
– c’est considérer les chevaux différemment de la voie classique,
– c’est leur donner un autre rôle que celui de monture ou de partenaire sportif
– c’est prendre en compte leur sensibilité, leur psychologie, leur magnétisme.
J’ai suivi, pour commencer, un parcours classique : la seule voie alors possible pour accéder à ces êtres magiques. Puis, grâce à des rencontres exceptionnelles, j’ai pu revenir à mes rêves d’enfant : l’affect pur, une communication intuitive et authentique. Les chevaux sont mon équilibre depuis toujours (pour ne pas dire « ma religion » !). Trois jours sans les voir et je suis en manque… (et eux aussi, mais ça c’est une autre histoire !).
Bernard –
La fin de la lecture m’a confirmé les réelles qualités de cet opus. Nous avons beaucoup apprécié le mouvement, l’élan, je dirais même le souffle, qui animent l’ensemble, nourri, porté par ta passion pour le cheval, et qui se déploie à travers des péripéties dramatiques et parfois tragiques, aboutissant à une sorte d’apothéose et de sublimation avec la réalisation du centre d’équithérapie. L’écriture, le style, dans l’ensemble très vivants, reflètent bien, malgré quelques négligences et relâchements çà et là, cette forte et dynamique inspiration, qui se combinent avec une information, une documentation sur le monde du cheval, très instructive pour les non-initiés comme nous.
Ceci dit, je ne peux passer sous silence quelques interrogations qui me sont apparues au cours de ma lecture et que je te transmets telles quelles. Tu n’es évidemment pas du tout obligée d’y répondre !
-Concernant la fin tragique de Cardona, tu écris p. 279 : « (les chevaux) quand ils sont blessés, on les tue ». Tu reviens sur cette question p.283 (Lettre à Pablo) : « Un homme blessé, on le soigne, on le laisse vivre jusqu’à son dernier souffle » ; tu évoques ensuite la prothèse installée sur la jambe d’un diabétique amputé de son pied et tu conclus : « Mais chez les chevaux, cela n’existe pas. Va savoir pourquoi… », comme s’il s’agissait là d’une sorte de fatalité, comme si un cheval qu’on ne peut plus monter, n’avait plus aucune raison d’exister, alors même que l’amour inconditionnel, absolu du cheval est le thème dominant de l’ouvrage ! Il y a là quelque chose de choquant et d’un peu incohérent… Est-il inconcevable, inimaginable, pour des amis désintéressés des chevaux, qu’on puisse envisager des lieux pour les chevaux handicapés qu’on a aimés passionnément, des soins, y compris l’amputation, des prothèses pour les amputés, qui pourraient d’ailleurs rendre des petits services, comme brouter des pelouses de grands domaines, et finir leur vie paisiblement, « jusqu’à leur dernier souffle », au lieu d’être « euthanasiés » brutalement ? Un cheval, animal si étonnamment adaptable, ne peut-il pas survivre à 3 pattes ? Il est vrai qu’ Aliséa évoque (pp 338-339) « les chevaux blessés par la vie », ainsi que « leur rééducation en convalescence grâce aux massages, à l’ostéopathie et la nage ». Mais cela aurait-il pu concerner Cardona, et ses congénères gravement blessés ? Aliséa, malgré son jeune âge, n’aurait-elle pu envisager la question ?
-Concernant le dressage, on sait bien que « l’autorité n’est pas la violence » (p.326) et qu’il peut y avoir une sorte de symbiose du cheval et du cavalier, où le cheval peut trouver aussi une satisfaction réelle. Mais je m’interroge par exemple, sur le « galop en arrière », sur la marche latérale, sur toutes les figures de la Haute Ecole, qui constituent certes un spectacle extraordinaire pour les humains… Mais qu’en est-il du cheval lui-même, ainsi soumis aux caprices artistiques des hommes, caprices qui n’ont rien à voir avec la spontanéité du cheval ? Le cheval n’existe-t-il que pour l’homme ? Le cheval a vécu des millénaires sans l’homme, avec ses besoins, son style de vie, sa nature de cheval. Autant je trouve passionnantes et légitimes l’équitation et l’équithérapie, par le lien pacifique, profond et bénéfique qui s’institue entre l’homme et l’animal, autant je m’interroge sur cet anthropocentrisme (traditionnel ou moderne) qui veut faire de l’homme (fût-ce sans violence) « le maître et possesseur de la nature », comme dit Descartes. C’est cet anthropocentrisme , mû par une volonté de puissance plus ou moins forcenée, qui explique aussi bien , outre le dressage des animaux, pour le meilleur et pour le pire (dans les cirques, notamment), que par exemple, le gavage traditionnel des oies et canards, et l’élevage industriel moderne en batterie (dénoncé d’ailleurs au chapitre 1) des poulets, porcs, bovins etc… et bien d’autres pratiques plus ou moins abominables…
-Cela me conduit tout naturellement au dernier point : l’évocation, dans le livre, de la tauromachie, (par exemple, p.330), en rapport évidemment avec le dressage du cheval. Je m’étonne que cette évocation (d’ailleurs discrète) se fasse avec une neutralité (plutôt admirative ?) à l’égard d’une « tradition », intimement liée, en Espagne et en terre catalane, à la tradition équestre. Ainsi sont évoqués froidement les « banderilles » et leurs petits « harpons » (p.434) qui blessent et font saigner les taureaux, en attendant leur mise à mort. Qu’une telle torture publique soit donnée en spectacle à une foule enthousiaste, et ne suscite, dans ce livre, (même si ce n’est pas le sujet) aucune réaction de la part de la narratrice, ou d’Aliséa, qui est pourtant une grande amie des animaux, me surprend beaucoup. Faudrait-il donc, à leurs yeux, respecter toutes les « traditions », comme un rituel sacré, ou comme une fatalité intouchable ? La Catalogne, par référendum, a récemment interdit les corridas. Ne crois-tu pas que c’est une saine décision ? L’esprit critique ne doit pas se concentrer sur les dérives de la seule modernité, il doit aussi pouvoir s’appliquer aux « traditions »condamnables, notamment à celles qui font souffrir l’animal, être sensible, surtout quand c’est pour le spectacle, pour le divertissement ou le plaisir des humains. Le respect de l’animal (pas seulement du cheval…) devrait être la règle et un devoir éthique, malgré tous les problèmes que cela pose à l’homme carnivore !
-Dernière interrogation (minime) : pourquoi cette écrasante prédominance de noms et prénoms exotiques, de type italo-espagnol, alors qu’il s’agit le plus souvent de Français ? Cela paraît un peu artificiel et n’ajoute rien à l’intérêt du livre ….
-une suggestion pour finir : placer la rubrique « Acteurs Aliséa » (p.11) plutôt à la fin qu’au début, pour laisser au lecteur le plaisir de découvrir par lui-même, peu à peu, les péripéties successives que vont vivre les personnages. Même remarque pour « Carlène » que j’ai commencé….
Noémie –
Une super aventure aux côtés d’Aliséa ! J’ai adoré lire ce livre, c’est une plongée dans le milieu équestre, qui, pour une fois, montre les deux côtés (bons et mauvais côtés) de ce monde si particulier… Visiblement écrit par une passionnée pour les passionnés, mais pas que ! La découverte de l’équithérapie en même temps que le personnage d’Aliséa, et ses péripéties auprès des chevaux sont vraiment prenantes… Bref, je vous le recommande !
Michèle –
Livre très intéressant ! J’ai beaucoup aimé Aliséa. C’est un livre qui permet à la fois de retrouver des Amis, de s’évader, de rêver. L’auteur Possède parfaitement certains sujets passionnants. L’écriture est très agréable.
Stéphanie –
Histoire originale et personnages attachants ! A lire d’une seule traite ! Je recommande, ainsi que les autres livres de l’auteure. Celui-ci concerne le milieu équestre, dans la région catalane.
Geneviève –
Lorsque j’ai reçu voilà quelques mois un volume du roman « ALISEA », sa couverture à la fois lumineuse et pleine de mystère m’a attirée. Le nom très poétique de l’écrivaine « Lisarose MOONPEARL » s’y inscrivait, avec un titre plein d’harmonie : « Alisea ». L’image représente une jeune femme qui chemine le long d’un rivage, fièrement installée sur le dos d’un cheval. Leur double silhouette se reflète dans l’eau. Ils semblent se diriger résolument vers une direction, mais laquelle ? Tout dans cette image m’incitait à aborder ce gros livre, dont j’ai savouré longuement la lecture.
Il m’a ouvert les portes d’un univers qui m’était à peu près inconnu. Lorsque je voyais des chevaux depuis le bord d’une route ou d’un chemin de campagne, j’ai toujours été sensible à la beauté de leur silhouette, à la finesse de leur tête, à la douceur de leur regard, mais je ne soupçonnais pas leur pouvoir d’empathie auprès des êtres humains, ni la fascination qu’ils pouvaient exercer. Le beau livre de Lisarose MOONPEARL me fait connaître une héroïne éprise d’idéal. D’abord envoûtée par « le Dieu Cheval » puis capable, grâce à lui et non malgré lui, d’élargir à l’infini son amour des êtres vivants et de la Vie.
J’ai été particulièrement émue par le passage qui nous fait assister à la naissance dans un ranch d’un bébé humain, le fils d’Aliséa et d’Ocean’, et quelques pages plus loin à celle d’un poulain abandonné par sa mère et qu’Aliséa recueille. Nous voyons la vie triompher sur tous les plans, au-delà de tous les obstacles.
Je découvre peu à peu le concept « d’équithérapie » et sa raison d’être, à travers le centre équestre de « LOVERA » au nom si symbolique, où chevaux et humains se sentent enveloppés d’amour et de sérénité. Le petit Angelo y grandira parmi les chevaux. Carlène, la merveilleuse naturopathe qui a aidé l’enfant à naître, apportera à sa mère une aide précieuse dans ce centre, parmi une nature très belle.
Parvenue au chapitre final, je me réjouis d’apprendre que l’équithérapie est désormais connue et reconnue dans le milieu médical, et que le cheval a pu acquérir une nouvelle place dans notre société avec le beau titre de « médiateur ». Que d’horizons m’ouvre ce chapitre final, prolongé par des poèmes aux accents de prières !