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Loïs

(1 avis client)

Loïs est le clone de Latika. Valente, généticien avant-gardiste, crée le double de sa compagne, pour la remplacer dans une vie de taupe qui ne lui convient plus. Loïs se passionne pour le fonctionnement du cerveau. Après des études en neurosciences appliquées, elle réussit à percer dans le milieu fermé et élitiste de la recherche privée. Parallèlement, Loïs tombe amoureuse du nordique Malone, moniteur de ski. Lorsqu’il part skier quelques mois en Argentine, Loïs, trop seule, se laisse séduire par Manolete, toréro latino… Comment gérer cette double vie ? Loïs n’arrive pas à choisir. Les choses se compliquent pour le trio, lorsqu’elle tombe enceinte…

Cet ouvrage est disponible dans toute librairie physique ou en ligne, ou directement sur le site de l’éditeur.

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Description

Pourquoi j’ai écrit « Loïs »?

Ayant moi-même suivi une classe préparatoire scientifique, comme Latika, je ne m’y sentais pas à ma place. La fierté me poussait à y rester, mes aspirations personnelles à la quitter. Face à ce dilemme, j’avais très envie d’avoir une jumelle qui puisse rester en maths-sup bio tandis que je suivrais des études de philo et de psycho.
J’ai imaginé l’histoire de Loïs et Latika à ce moment là : j’écrivais la nuit, ce qui m’a permis de tenir jusqu’à la fin de l’année et même de passer en spé ! Depuis, cette histoire ne m’a pas quittée… Il semble que l’envie d’avoir un double est assez universelle et que cette histoire est susceptible de toucher un large public. « Les paires sont la base de la vie ».
Loïs est par certains points aux antipodes de Latika et de moi-même. J’ai mis en elle tous mes « démons ». C’est ce qui explique cette phrase en prologue : « À celle que je ne suis pas devenue, grâce à une rupture biographique, pour mon plus grand bonheur… »

Quelle est l’histoire de Loïs?

Loïs est le clone de Latika. Valente, généticien avant-gardiste, a créé le double de sa compagne, exactement du même âge que sa génitrice. Cette jumelle doit remplacer Latika dans une vie qui ne lui convient plus, mais à laquelle elle ne peut cependant pas renoncer …
Loïs, tout comme sa jumelle, se passionne pour le fonctionnement du cerveau. « Puisque tout prend naissance dans notre cerveau, et que tout ce que vit l’homme s’y passe, jusqu’où nous définit-il ? » Son profil de pure scientifique lui permet de réussir des études de haut vol en neurobiologie appliquée et de percer dans le milieu très fermé et élitiste de la recherche privée en neurosciences. Elle créé notamment Voluptuoso, la pilule de l’amour et de l’orgasme…
Parallèlement à sa vie professionnelle brillante, Loïs tombe amoureuse du nordique Malone, moniteur de ski pyrénéen et alpin. Tout aussi passionné par son métier que sa compagne par le sien, il part plusieurs mois en Amérique du Sud. Trop seule, Loïs se laisse séduire par Manolete, le toréro latino…
Mais comment gérer cette double vie au retour de Malone ? Loïs est incapable de choisir entre ses deux amours, dont les différences se complémentent si bien. Peut-elle leur proposer de vivre officiellement à trois ?
Les choses se compliquent pour le trio, lorsque Loïs tombe enceinte accidentellement. Comment gérer l’inévitable jalousie de ses deux hommes ? Comment concevoir une vie de famille, alors qu’elle ne vit que pour son métier ?

Pourquoi un clone ? Pourquoi les neurosciences ? Pourquoi la biandrie ?

Passionnée par la génétique, j’ai voulu utiliser cette discipline pour trouver une solution au problème de Latika. J’ai souhaité créer un clone différent de ceux présentés dans certains ouvrages et films de science-fiction. Loïs est juste un être humain normal, ni un extra-terrestre aux pouvoirs surnaturels, ni une banque d’organes sans conscience propre.

Passionnée également par les neurosciences, davantage par curiosité intellectuelle que par adhésion idéologique, il me fallait un personnage porteur de ces connaissances et de leurs applications possibles. La personnalité de Loïs s’y prêtait parfaitement. A l’époque où j’ai intégré cette classe préparatoire scientifique, une partie de moi ambitionnait de travailler dans la recherche en neurobiologie.

Je me suis souvent demandé pourquoi il était plus tabou pour une femme de fréquenter plusieurs hommes que pour un hommes d’avoir femme et maîtresses. Loïs, personnage malgré tout hors-normes et assez transgressif, se révéla être le personnage idéal pour vivre une situation de polyandrie qui ne heurte pas les règles de bienséance. A l’ère du mariage pour tous, pourquoi ne serait-ce pas envisageable ?

1 avis pour Loïs

  1. Bernard

    Dans un premier temps, j’avais trouvé la I° partie du livre un peu ennuyeuse, avec un personnage aux origines extraordinaires (clonage)certes, mais peu crédibles, surtout en ce qui concerne la transmission de la mémoire-des 5 mémoires- de l’original à son clone (y a-t-il un fondement scientifique à cette transmission ? ou s’agit-il d’une invention de la narratrice ?) . Ce personnage a de plus une existence plutôt conventionnelle, assez abstraite et trop « désespérément normale » pour être intéressante…si ce n’est qu’elle est l’occasion de présenter un certain nombre de données scientifiques : sur nos divers cerveaux, les mémoires , l’équation du métabolisme, le circuit de la récompense, les neurones-miroirs, l’autisme, etc …données qui , elles, sont incontestablement intéressantes du moins objectivement, mais sans grande valeur romanesque ou existentielle…
    Heureusement le romanesque et l’existentiel apparaissent au cours de la 2° partie avec le déchirement de Loïs entre ses deux amants. Elle devient vraiment alors une héroïne vivante ! Encore plus, lorsque les vidéos de corrida lui font « mal au ventre », malgré son amour pour son torero…Nouveau déchirement qui la rend enfin poignante et vraie ! Cette évolution se confirme lorsqu’elle s’interroge sur les rapports entre religion et science (la question du « gène de Dieu »…), d’abord seule, puis en discutant avec Latika, discussion qui fait entrer le livre dans une dimension nouvelle et profonde, où l’humain cesse de se réduire à un intellect objectif et à une vie affective et sexuelle normalisée et anonyme, pour accéder au niveau d’une conscience singulière s’interrogeant sur sa liberté personnelle, sa responsabilité , son angoisse d’exister. J’ai beaucoup apprécié la confrontation qui est esquissée alors entre psychologie-psychanalyse et neurologie, qui suggère à mon avis des problèmes philosophiques et humains fondamentaux, loin du scientisme béat et étroit qui jusque-là semblait imprégner le livre sous la houlette de Valente…
    Du coup, j’ai mieux saisi l’enjeu du livre entier , y compris dans sa 1° partie : il s’agit bien d’une confrontation entre deux conceptions de la vie, deux styles d’existence, où les chansons et poèmes plutôt tragiques qui sont cités (Déchiré, 4 mots sur un piano, Cheval de feu , Corrida…)servent d’heureux et poignants contre-points aux exposés et références scientifiques , pour exprimer la dualité des deux personnages féminins, et aussi ta propre dualité personnelle que tu as cherché à explorer par la médiation de l’écriture de ce livre, (ce qui est sans doute l’essence de l’écriture romanesque…)
    Finalement je trouve l’ensemble, par-delà son caractère scientifiquement instructif, plutôt réussi et convaincant : il aborde à sa façon un vrai et essentiel problème de notre monde actuel dans sa dualité entre science et existence, dualité qui appelle non une stérile opposition, mais une conjonction, une adaptation mutuelle, évidemment difficile à construire et à penser, surtout quand la science , par-delà le souci de connaissance, est de plus en plus intimement liée à des techniques, visant à transformer l’existence, pour le meilleur ou (et) pour le pire….
    Je t’avoue avoir aussi beaucoup apprécié l’évolution d’Aliséa …. et de la narratrice, en ce qui concerne la tauromachie, même si la « corrida-nueva »me semble un concept problématique, si séduisant qu’il soit….
    Entre parenthèses, je signale à la narratrice (qui le sait sans doute) que la fameuse phrase prononcée par un éminent prof. de Montpellier sur « la vie comme MST…. » (p.74) est de Woody Allen…..Ce prof le savait-il ?

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