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Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ T.2

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Maylen’ se confie de nouveau à sa meilleure amie, la jument Kaolin’. Les messagers de tous poils que la vie met sur son chemin la préparent tous à accueillir la plus merveilleuse nouvelle qui soit ! Il s’appellera Phileo ! Son petit s’appropriant son ventre, mois après mois, Maylen’ se sent devenir une maman kangourou ! Elle imagine alors toutes les conséquences qu’implique cette condition marsupiale !

Lisarose Moonpearl

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Description

Pourquoi j’ai écrit le tome II des «  Conversations entre Maylen’ et  Kaolin’  »?

Je n’avais pas tout dit dans le premier  tome ! 

Le format de nouvelles était avant tout un choix pratique. Il me permettait d’aborder différents thèmes dans un même ouvrage, sans avoir à développer chacun d’entre eux de manière exhaustive. 

Dans le tome I, j’ai d’abord pu parler de la transformation de Maylen’, suite à une expérience de mort éminente. Un épisode dans le coma lui a donné accès à la communication animale, notamment avec sa jument Kaolin’. Deux sauvetages de chevaux, très différents l’un de l’autre, furent aussi au programme de ce premier recueil. Ainsi qu’un inédit «  bar à chevaux  », inspiré du modèle asiatique de bars à chats… Sans oublier la rencontre de l’héroïne avec un mystérieux sage Hindou, vivant en ermite avec son troupeau de chevaux, dans les montagnes du Vallespir…

Ces divers sujets, à première vue hétérogènes, avaient déjà tous, comme fil conducteur, la connexion entre humaines et chevaux… 

Une fois le premier manuscrit  achevé, j’avais d’innombrables idées pour la suite  ! Un second tome s’imposait  !

Quelle est l’histoire  des «  Conversations entre Maylen’ et Kaolin’  »? 

Maylen’ se confie de nouveau à sa meilleure amie, la jument Kaolin’.

Elle se demande si les chevaux ne sont pas des passeurs, un trait d’union entre les mondes, une porte vers l’invisible. Quant aux chiens et aux chats, ne peuvent-ils pas, à leur tour, transmettre des messages aux humains et les guider sur leur chemin de vie  ? Les messagers de tous poils que la vie met sur le chemin de la jeune femme la préparent tous à accueillir la plus merveilleuse nouvelle qui soit  ! Il s’appellera Phileo  !

Son petit s’appropriant son ventre, mois après mois, Maylen’ se sent devenir une maman kangourou  ! Elle imagine alors toutes les conséquences qu’implique cette  condition marsupiale  ! Si les humains se reproduisaient comme des marsupiaux, quel retentissement ce changement aurait-il sur la condition de la femme, sa maternité, sa relation aux hommes ?

Je me suis largement inspirée de questionnements et d’expériences extraordinaires vécus pendant ma propre grossesse.

Pourquoi le thème de la grossesse et de la communication animale  ?

Alors que le tome I n’était pas encore imprimé, je découvris «  la plus merveilleuse nouvelle qui soit  ». J’allais bientôt devenir maman  ! «  Pour de vrai  ». Après avoir été la maman aimante et responsable de mes chevaux, depuis plus d’une décennie… 

Ecrire sur le thème de la grossesse devint une évidence. Une grossesse singulière, car il me fallut composer entre mon futur bébé et mes deux «  enfants  » équins, qui partageaient déjà mon quotidien depuis de longues années. Je me sentais comme une mère de famille préparant ses ainées à l’arrivée du petit dernier  ! Je dus faire grandir mon amour un peu plus encore et me préserver aussi, car une grossesse fatigue plus que l’achat d’un cheval  ! 

Cette future maternité fut une nouvelle occasion, au delà de toute espérances, d’expérimenter la communication animale  ! Les animaux venaient à moi spontanément  ; c’était impressionnant, troublant même. Ils me communiquaient des messages, non par des sons, mais d’une façon qui me permettait de comprendre parfaitement leurs intentions. 

J’ai également beaucoup parlé à mes chevaux, leur expliquant exactement ce qui se passait. Ils m’ont remarquablement bien comprise et j’ai su qu  ‘ils savaient… Ils se sont métamorphosés, devenant doux comme des agneaux, afin que je m’occupe d’eux le plus longtemps possible. J’ai pu monter jusqu’à la fin du deuxième trimestre et aller les voir presque jusqu’à terme. Ils faisaient attention à moi, je me sentais en parfaite sécurité en leur présence. 

Ce second tome est comme un témoignage reconnaissant à cette période bénie. La grossesse m’a connectée de façon encore plus forte et étroite à mes chevaux, aux animaux de façon général, à la nature, à mes guides, à l’au-delà… Merci à toi, mon petit angelot d’amour, d’avoir frappé à la porte de nos vies <3

1 avis pour Conversations entre Maylen’ et Kaolin’ T.2

  1. Geneviève

    Le deuxième tome de « CONVERSATIONS ENTRE MAYLEN’ ET’ KAOLIN ‘» ressemble au premier par son format. Sa photo de couverture représente aussi la jeune cavalière et sa jument, mais révèle plus encore que celle du Tome 1, l’affection profonde qui les unit. Elles sont toutes proches l’une de l’autre, « peau contre peau, presque cœur contre cœur » pour reprendre une expression de la narratrice.
    C’est que ce second petit livre est traversé par une « annonce » extraordinaire, celle de l’attente d’un enfant. L’écrivaine, après nous avoir fait vivre la naissance d’Angelo dans son premier livre, évoque à présent la naissance d’un petit Phileo au prénom bien symbolique, à travers ce qu’elle a ressenti récemment lors de sa propre grossesse. C’est à sa jument qu’elle annonce ce qu’elle nomme en nobles termes latins « bonus nuntius ». Kaolin’, avant même d’entendre la nouvelle, l’avait devinée.
    L’écrivaine rend hommage aux animaux comme les chiens et les chats, mais plus encore aux chevaux, au « spiritus equorum », « l’esprit, le souffle sacré, l’âme des chevaux ».
    Plus que jamais pendant sa grossesse elle sent combien la présence et l’écoute de sa jument lui sont précieuses. Kaolin l’aide à freiner son hyperactivité qui risquerait de porter tort à la fois à elle-même et au petit être vivant qu’elle sent en elle. Elle répond à ses anxiétés à la perspective de l’accouchement. Elle sent « qu’une amie d’une autre espèce » peut lui apporter des conseils salutaires.
    Lisa MOONPEARL nous fait suivre les étapes de sa grossesse avec un réalisme étonnant qui va de pair, d’une manière non moins étonnante, avec des envolées de poésie et d’émotion . Elle ressent les transformations rapides de son corps, que l’on pourrait appeler des déformations…mais elle réagit sainement contre les impératifs de notre « société de l’apparence » qui exigent « un corps parfait ».
    Elle donne la parole au petit Phileo, qui avant même de voir le jour, a beaucoup de choses à nous raconter sur les positions inconfortables auquel il est souvent condamné dans le corps de sa mère ; ce bébé possède déjà le sens de l’humour ! Il insiste surtout sur la tendresse dont il se sent enveloppé jour et nuit. Il sait apprécier la bonne nourriture que lui offre, à travers son cordon, une maman qui a pris de plus en plus l’habitude de bien cuisiner.
    Au cours de ma lecture, j’ai eu plaisir à constater combien les trois ouvrages se font écho les uns aux autres de manière très significative. Je le perçois dès la lecture des dédicaces ; Le second tome des « Conversations » est dédié en premier lieu « à ce petit être si magique » qui grandit tout doucement dans le corps de sa mère, et en second lieu à ces chevaux si compréhensifs et protecteurs.
    La naissance d’Angelo et celle de Phileo se font écho avec bonheur. Je remarque aussi la nouvelle rencontre, au tome 2, entre Maylen’ et le yogi Karnataka. Celui-ci confirme à la jeune mère les progrès qu’elle a accomplis depuis sa première visite. Il souligne au passage la notion de « choc salutaire » qu’avait constitué pour elle sa chute et son coma.
    Ces effets d’échos, et d’autres encore, soulignent les étapes d’une lente et patiente évolution intérieure qui a rendu Maylen’ en mesure d’accueillir la Vie en elle. Si l’on en croit les théories sur la réincarnation, sur le « karma », c’est le bébé qui a choisi sa mère lorsqu’il l’a jugée digne de l’accueillir en elle.
    Ce second tome contient deux photographies en noir et blanc, l’une où l’on voit Maylen et sa jument s’étreindre, et une autre qui m’émeut plus encore. Maylen et sa jument, doucement appuyées l’une contre l’autre, contemplent ensemble le ventre de la jeune femme où deux petits pieds blancs se détachent sur le fond d’un pull de couleur sombre. C’est une image d’une indicible tendresse. Elle exprime une confiance absolue en la VIE, au-delà de tous les chocs qu’elle peut comporter.
    Les deux derniers épisodes contiennent une réflexion que je n’attendais pas, sur la manière dont se reproduisent les espèces différentes que sont les « placentaires » et les « marsupiaux ». Cette réflexion, je dois le dire, est un peu ardue pour moi dans son contenu, mais sa forme très vivante me permet de mieux la comprendre. L’humour, une fois de plus, apporte une aide : ainsi lorsque Maylen reproche à Kaolin de l’interrompre sans cesse par « des âneries », insulte suprême pour la jument.
    Maylen’ constate la fragilité qu’occasionne pour elle cette grossesse de femme « placentaire », le manque de liberté lié à toutes les précautions qu’elle doit prendre pour protéger son bébé. Les marsupiaux comme les kangourous semblent avoir de la chance, avec cette poche extérieure où le bébé peut se loger. Mais en fait…et la réflexion s’approfondit alors de manière saisissante, à travers son corps déconnecté de ses fonctions ordinaires, elle peut beaucoup mieux se connecter, non seulement avec son enfant, mais avec ses parents, ses ancêtres, concevoir sans crainte sa propre mort. Sa grossesse, en fait, est « un cadeau », une occasion de « se reconnecter avec une autre dimension, invisible et FONDAMENTALE », mot qui se détache en belles majuscules.
    Ai-je besoin de dire, pour conclure, que les trois ouvrages (« Aliséa », « Conversations entre Maylen’ et Kaolin’, » tomes 1 et 2) m’ont enthousiasmée à la fois par leur contenu très profond et par leur forme si originale, où l’humour, la gravité, l’émotion s’allient sans cesse de manière tout à fait personnelle ? Trois ouvrages qui me relient plus que jamais à la Vie, si fragile et si forte à la fois, qui est en nous.

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